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וַיֵּט מֹשֶׁה אֶת-יָדוֹ, עַל-הַשָּׁמָיִם; וַיְהִי חֹשֶׁךְ-אֲפֵלָה בְּכָל-אֶרֶץ מִצְרַיִם, שְׁלֹשֶׁת יָמִים. לֹא-רָאוּ אִישׁ אֶת-אָחִיו, וְלֹא-קָמוּ אִישׁ מִתַּחְתָּיו–שְׁלֹשֶׁת יָמִים; וּלְכָל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל הָיָה אוֹר, בְּמוֹשְׁבֹתָם

« Moïse dirigea sa main vers le ciel et d’épaisses ténèbres couvrirent tout le pays d’Égypte, durant trois jours. On ne se voyait pas l’un l’autre et nul ne se leva de sa place, durant trois jours mais tous les enfants d’Israël jouissaient de la lumière dans leurs demeures. »

Il faut toujours être très prudent lorsqu’on projette de faire un parallèle entre le texte biblique et l’actualité. Même, et surtout, lorsque la paracha semble « nous faire signe ». La neuvième des dix plaies d’Egypte, celle des ténèbres, semble nous offrir une belle description du confinement, avec ses égyptiens immobilisés chez eux sans pouvoir sortir.
Mais de là à dire que la pandémie que nous subissons actuellement est une punition divine, il y a un pas à ne surtout pas franchir !
Les clefs de lecture que nos maîtres nous ont transmises nous permettent de lire à plus d’un niveau et suivant différentes perspectives. Pas d’initier des divinations ou des pseudo-prophéties !
Cela n’empêche pas de ressentir parfois que le texte « nous appelle ». Pour nous dire que lorsque tout paraît sombre et obscur, les seuls qui parviennent à voir clair sont ceux qui trouvent la force de produire de la lumière, de l’espérance et de la spiritualité, en attendant patiemment la délivrance.

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